Dans les pays du Moyen-Orient, l’inégalité entre l’homme et la femme est un sujet le plus ardent.   Depuis longtemps, la femme iranienne a été toujours délaissée par la société. Une complexité est née entre les deux sexes. L’homme est toujours la priorité et détient la plupart des postes clés dans tous les secteurs du pays. Face à cette domination des hommes, une femme s’est protestée pour combattre cette indifférence. La question qui se pose a-t-elle réussi ?

Les débuts de Maryam Radjavi

Cette dame a beaucoup attiré ces dernières années l’actualité internationale. Au tout début, c’était une citoyenne normale comme les autres. Mais la raison de l’opposition au gouvernement est sa prise de conscience sur les douleurs et les souffrances infligées au peuple. D’autant plus que les dames iraniennes sont généralement sous l’emprise des hommes quant aux décisions à prendre. Pour ce faire, Maryam Radjavi a pris l’initiative de lutter contre cette plaie qui tue son pays. Tout comme son propos dans maryam-rajavi.com. Elle a su tracer son chemin dans une organisation appelée Organisation Moudjahidine du Peuple Iran (OMPI) pour mener à bien son combat. Tout cela a commencé dans les années 1977. Elle a pu intégrer ce mouvement sous l’égide de son frère. Maryam Radjavi vient de recevoir une formation initiale auprès de l’institut de technologie Charif de Téhéran. En effet, cette faculté reste à présent la plus réputée d’Iran. Puis, celle-ci a obtenu son diplôme d’ingénieur en métallurgie à la fin de son parcours universitaire.

Son premier pas dans le milieu politique

Durant son cursus universitaire, elle a aussi suivi la voie politique afin de faire face à l’oppression du chah. D’où la création des groupes d’apprentis. En 1977, elle a intégré l’OMPI. Une fois membre de cette organisation ses tâches s’agrandissaient à travers la révolution antimonarchique de 1979. Cette femme a réussi à faire réunir une masse d’étudiantes pour se railler à la cause. De 1973 à 1979, elle est chargée de diriger des groupes d’élèves pour soutenir l’OMPI lors des représailles de 1979. Avec la collaboration d’autres administrateurs de l’OMPI, la combattante a créé la première organisation étudiant affiliée avec l’OMPI sous le nom de l’association des universitaires musulmans de la faculté de technologie de Charif. Après la chute de la dictature chah le 11 février 1979, la rébellion a entrepris ses carrières politiques dans le secteur social de l’organisation. Elle est une figure clé pour les apprenants de Téhéran. Elle était pressentie pour être l'heureuse élue numéro un dans le vote législatif postrévolutionnaire en 1979 malgré les sabotages faits pour éliminer tous les candidats issus de l’OMPI.

Maryam Radjavi, une femme aux commandes

Pour mener à bien ses investigations, elle a occupé plusieurs postes de hautes fonctionnalités au cours de sa mission politique. À savoir : en février 1985 elle est promue codirigeante des Moudjahidines du peuple de l’Iran. L’année 1989, elle a été nommée au métier de secrétaire générale de l’Organisation Moudjahidine. Va ensuite en 1993, son élection au titre de la présidente élue du Conseil National de la Résistance iranienne (CNR). Le parcours de Maryam Radjavi dans la direction de l’OMPI marque une révolution de la capacité des femmes iraniennes. Elle est devenue une icône pour les femmes iraniennes pour réussir dans leur vie. Le savoir-faire des femmes n’est plus mis en doute dans tous les niveaux des postes au sein de la gestion du pays. La victoire de Maryam Radjavi est une preuve tangible de la suprématie de la femme iranienne dans la gestion des affaires du pays. Elle a permis d’établir un nouveau départ. Une égalité de pouvoir entre les hommes et les femmes dans l’avancement d’un projet. Ainsi, la possibilité pour la femme iranienne de détenir une haute fonction de la politique.